Qui sommes-nous?

Institut Francophone pour la Justice et la Démocratie

Créé en 2013, l’IFJD – Institut Louis Joinet est un think tank, dont l’objet est de soutenir et de renforcer les processus de vérité, justice, mémoire et réconciliation. Internationalement reconnu, il se distingue par l’expertise académique de ses membres, mise au service de ses engagements et de la qualité de ses activités péda-gogiques, scientifiques et opérationnelles. Pour soutenir la lutte contre l’impunité des violations graves des droits humains, ainsi que pour favoriser, notamment à la suite d’une dictature, d’un conflit armé ou d’une crise politique aigüe, mais aussi dans le cadre du renforcement démocratique d’un Etat, l’émergence d’une société pacifiée et réconciliée, l’Institut est organisé autour de trois pôles d’activités complémentaires : la réflexion, la formation et l’action opérationnelle, dans le cadre d’une politique de recherche-action.

L'IFJD en République centrafricaine

L’Institut Francophone pour la Justice et la Démocratie (IFJD) dispose d’une expérience solide en République Centrafricaine où il intervient depuis novembre 2015, avec une présence renforcée depuis 2017, et un bureau créé à Bangui en 2019. De par son expertise et son expérience sur le terrain, l’IFJD est implanté dans le secteur de la Justice, dont il connaît les enjeux, les défis et les protagonistes.

L’Institut intervient à travers la mise en œuvre de plusieurs projets dont les activités sont orientées autour de quatre grandes thématiques :

L'équipe de l'IFJD en Centrafrique

Jean-Pierre Massias

Professeur de droit public à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour (UPPA). Spécialiste des processus de transition démocratique et de Justice transitionn-elle, Jean-Pierre Massias a été expert auprès de la Commission de Venise pour la Démocratie par le Droit du Conseil de l’Europe. Suite à deux séjours passés à l’Université d’Oxford, en tant que Senior Associate Member au Saint Antony’s college en 2002 et 2005, ses recherches se sont portées sur la résolution du conflit basque, les droits linguistiques et culturels des minorités et la Justice transitionnelle. Outre l’Europe de l’Est, il a participé à de nombreuses missions au Burundi, en République centrafricaine, au Kurdistan irakien et en Territoires palestiniens.

Magalie Besse

Docteure en droit, Magalie Besse est la directrice de l’Institut Francophone pour la Justice et la Démocratie depuis 2013. Spécialisée dans l’étude des transitions démocratiques, puis de la Justice tran-sitionnelle, elle s’intéresse particulière-ment à la problématique du genre et à la prise en compte et la participation des femmes dans les mécanismes de Justice transitionnelle, notamment concernant les violences sexuelles. Elle intervient tant sur le plan stratégique qu’opérationnel, avec des visites régulières en Centrafrique afin de coordonner la mise en œuvre des pro-jets dans le pays.

Maëva Hegoburu

Juriste de formation, Maëva Hegoburu a multiplié les expériences humanitaires en travaillant pour différentes ONGs dans des contextes d’urgence en Afrique et au Moyen Orient. Elle occupe actuellement le poste de Chargée de projet pour l’IFJD à Bangui et supervise le projet « École de droit » financé par l’Union européenne.

Yvette Kabuo

Avocate inscrite au Barreau des avocats du Sud Kivu en République Démocratique du Congo, Maître Kabuo a travaillé pen-dant sept ans pour la coordination du pilier légale au sein de la Fondation Panzi, avec le Dr Denis Mukwege. Elle est l’experte-référente des piliers juridique et de réinsertion socio-économique du projet Nengo.

Margaux Roig

Diplômée en Économie Sociale et Soli-daire, Margaux Roig a eu une expérience au Mali au sein du Système des Nations Unie plus particulièrement dans un pro-gramme de lutte contre les violences ba-sées sur le genre, ainsi qu’au Maroc au sein d’un centre social travaillant auprès de femmes et d’enfants vulnérables. Elle occupe actuellement le poste de Chargée de projet pour l’IFJD à Bangui et super-vise le projet Trauma.

Anne Vennéguès

Spécialiste en protection, avec une expé-rience de terrain dans divers pays (Jor-danie, Algérie, Mauritanie, etc.), Anne Vennéguès s’est peu à peu spécialisée dans la prise en charge des mineurs en contact avec la loi, et notamment des vic-times de violences sexuelles et basées sur le genre. En tant que chargée de Projet Nengo, elle appuiera le renfor-cement des piliers juridique et socio-économique, en collaboration avec Maître Yvette Kabuo, afin de s’assurer que cha-que survivante ait accès à une prise en charge holistique.

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